Une formation en anglais pour devenir bilingue, mythe ou réalité ?

Le bilinguisme, qu’est-ce que c’est ?

De pouvoir s’exprimer à maîtriser la langue

Comprendre ce qu’est exactement le bilinguisme est loin d’être une sinécure ! Si vous êtes déjà intéressé aux avis des linguistes à ce sujet, vous avez dû vous apercevoir qu’ils étaient loin d’être d’accord entre eux.

Si l’on s’en tient à une définition sommaire, il s’agit de la capacité d’un individu à pouvoir s’exprimer dans deux langues différentes. Des dictionnaires évoquent aussi la faculté de parler “couramment” deux langues distinctes.

Il y a tout de même un grand écart entre savoir formuler quelques phrases dans une langue et maîtriser une langue seconde aussi bien que sa propre langue maternelle.

Pour nous, le bilinguisme tel que le grand public se l’imagine se situe entre les deux, cependant la personne décrite comme bilingue est plus proche de “maîtriser” cette langue non-maternelle que seulement en capacité de tenir des conversations basiques.

Quand on parle de maîtrise, il ne s’agit pas non plus d’une maîtrise parfaite ou quasi-parfaite, ayez le recul de reconnaître que vous-même pouvez ne serait-que difficilement comprendre toutes les idées d’un auteur de roman écrivant en français (quand bien même il demeure votre langue maternelle), ou encore que vous commettez plus ou moins régulièrement des fautes de grammaire ou de conjugaison.

La France à la traîne

Nous pouvons donner quelques exemples parlants pour illustrer concrètement le profil d’un homme ou d’une femme bilingue français / anglais.

Cette personne est par exemple susceptible de suivre des journaux télévisés de chaînes britanniques, américaines ou australiennes sans difficulté. De même, elle peut exprimer ses idées à l’écrit dans la langue de Shakespeare, même si elle bute ponctuellement sur quelques mots ou tournures de phrases.

Et ce type de profil n’est pas représentatif de la majorité des gens dans notre pays, loin s’en faut.

En 2019, 7 Français sur 10 se disaient à l’aise ni à l’écrit ni à l’oral selon un baromètre du cabinet d’étude Ipsos. Un an plus tôt, on apprenait que la France se situait à la 35ème place au niveau mondial des pays dont la population s’exprime le mieux en anglais sur un total de 88 pays, donnée issue de l’EF EPI (Indice de compétences en anglais).

Pire, l’organisme à l’origine de cette information a indiqué que la France se classe dernière dans ce domaine parmi les pays du Vieux Continent étudiés.

L’efficacité des formations certifiantes en anglais

Devenir bilingue demeure pourtant un objectif pour de nombreux français de tout âge !

Alors,  suivre une formation en anglais permet-il réellement au bout du compte de l’atteindre ?

La réponse est sans équivoque, oui bien évidemment, même si elle demande un investissement intellectuel conséquent comme nous l’évoquerons dans une dernière partie.

Pour vous en convaincre, nous vous invitons à sonder votre entourage et à lire les avis souvent dithyrambiques des anciens élèves des centres de formation en langue.

Ils sont nombreux à témoigner des progrès incommensurables qu’ils ont faits et mentionnent de temps à autre les buts qu’ils ont pu accomplir après des mois de travail (obtention d’un nouveau poste dans leur entreprise, lecture de livres en anglais etc.).

Si vous doutez encore à cette heure-ci de pouvoir vous rapprocher d’un niveau d’anglais à bilingue l’issue des dizaines d’heures d’apprentissage, sachez que des certifications sanctionnent ces formations en langue anglaise, c’est d’ailleurs pourquoi l’on parle de formations certifiantes.

Si vous désirez progresser en anglais pour des considérations essentiellement professionnelles, assurez-vous que celle que vous allez suivre se trouve au sein du Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP).

Chez Mosalingua comme chez Clic Campus, on vous propose notamment une préparation à la certification Pipplet, dont le but est d’évaluer les différentes compétences linguistiques (expression orale / écrite et compréhension orale / écrite).

Si vous atteignez le niveau C2 (décomposé en trois sous-niveaux -C2, C2 et C2+), vous êtes considérés formellement comme un locuteur bilingue, qui “comprend sans effort pratiquement tout ce qu’il dit” comme le précise le service d’évaluation.

Dans tous les bons centres de formation en langue dont Wall Street English et L’Ecole Française, les stagiaires (l’appellation conventionnelle des “individuels” qui s’engagent dans une formation relevant de la formation professionnelle continue) ont tout d’abord accès des contenus sans cesse actualisés, maintenant leur intérêt au plus haut.

Quand on aspire à réaliser une formation en langue enrichissante, il est primordial de connaître son niveau. Lorsqu’on ne sait pas formuler un seul mot dans ladite langue, cela ne pose évidemment pas de problème, on est un débutant lambda.

Chez Clic Campus, nous permettons aussi aux personnes qui bénéficient sans contestation possible de quelques capacités linguistiques en anglais comme dans une autre langue de savoir où ils en sont et des moyens à mettre en œuvre pour qu’ils puissent atteindre leurs objectifs.

La plateforme d’e-learning n’a pas cessé d’évoluer ces dernières années, à la faveur des remarques pertinentes formulées par nos apprenants. Ils ont l’occasion d’échanger avec des professeurs anglophones d’origines diverses et par conséquent d’accents distincts.

Ces enseignants, sélectionnés à la fois pour leur fiabilité, mais aussi pour leur pédagogie, ont déjà accompagné de nombreux apprenants dans la quête du bilinguisme.

Ils ont l’opportunité de converser avec leurs élèves en vidéo, mais aussi par téléphone pour ceux qui n’ont pas la possibilité de communiquer en visioconférence.

Aux plus réticents, nous suggérons de s’orienter vers des organismes qui donnent accès à une démonstration gratuite de leur plateforme d’apprentissage de l’anglais.

L’importance du travail personnel pour obtenir le meilleur niveau possible

Comme nous l’avons précédemment évoqué, les apprenants qui ont pour objectif d’être bilingue doivent s’investir pleinement, ils sont contraints d’être des acteurs de leur formation linguistique et idéalement compléter leurs enseignements dispensés par les formateurs d’un travail personnel régulier.

À l’inverse, les personnes qui apprennent par bloc ont davantage de problèmes pour progresser. Il peut notamment être profitable de planifier des plages de travail (lectures d’articles en anglais, découverte de fiches de vocabulaire, réalisation d’exercices…)

Aux candidats au bilinguisme, nous conseillons par ailleurs de faire preuve de patience et de ne jamais baisser les bras, tous celles et ceux qui s’inscrivent dans un processus d’apprentissage rencontrent ponctuellement des difficultés et ne se rendent souvent pas compte qu’ils développent jour après jour leurs compétences linguistiques.